Certaines piqûres d’insectes peuvent provoquer un désagrément qui nécessite l’arrêt de l’effort. Il est possible d’en minimiser les effets si les bons gestes sont pratiquer correctement et rapidement.
Dans des cas plus dramatiques, la piqûre entraîne une véritable allergie avec un choc anaphylactique.
Dans les cas bénins, il s’agit d’une petite réaction allergique locale avec une démangeaison, un gonflement et une douleur. Toutefois, les signes seront différents en fonction du siège, du nombre et de l’existence d’une hypersensibilité.
Dans le cas d’une hypersensibilité individuelle, une seule piqûre suffit à déclencher le choc. Les manifestations cliniques sont brutales avec un délai d’apparition après la piqûre de 2 à 20 minutes. Il s’agit d’un véritable choc, avec augmentation de la fréquence cardiaque, pâleur, tension artérielle basse, détresse respiratoire, et des troubles digestifs (douleurs abdominales, diarrhée). Une piqûre au niveau du visage peut entraîner un gonflement de la face (œdème de Quincke).
Il faut extraire le dard (aspi-venin) et désinfecter la plaie. Il est possible d’appliquer de la glace autour de la piqûre pour limiter la propagation du venin et soulager la douleur.
Dans le cas ou il apparaît des démangeaisons généralisées, une difficulté pour respirer, une sensation de malaise, il faut appeler d’urgence un médecin ou faire le 18 ou 112 (pompiers) ou le 15 (samu).
En attendant les secours, le blessé sera installé :
Allongé sur le dos les jambes surélevées s’il est conscient.
En position demi-assise s’il a du mal à respirer.
En Position Latérale de Sécurité (malaise)s’il est inconscient.
Eviter le grattage.
Comprimer la zone rougeâtre qui entoure la porte d’entrée de la piqûre, sous peine de répandre le venin.
Ne pas marcher ou courir pieds nus sur les terrains de sport, et mettre une tenue adaptée.
Se protéger avec des produits répulsifs contre les insectes pour éviter tout risque de piqûres.
Toujours être en possession de produits anti-histaminiques (anti-allergiques), voire d’adrénaline injectable en cas d’hypersensibilité (trousse d’urgence d’adrénaline prête à l’emploi, utilisable par le blessé ou son entourage, Anakit®).
Il est possible de reprendre l’activité sportive immédiatement après l’ablation du dard. Pour le choc, le médecin prendra la décision à la sortie de l’hôpital.