Hemorragie

Ecoulement de sang hors des vaisseaux.
* Hémorragie interne : c’est une rupture d’un organe à l’intérieur du corps consécutive à un contact très violent entraînant un état de choc.
* Hémorragie interne extériorisée : le sang s’échappe par un orifice naturel du corps tels que le nez, la bouche ou l’oreille.
* Hémorragie externe : elle correspond à une plaie sur la peau avec écoulement sanguin.

1. HÉMORRAGIE INTERNE :
il n’existe pas de signes extérieurs de saignement, il s’agit d’un état de choc:
– pâleur
– sueur
– pouls rapide
– extrémités froides
– soif

2. HÉMORRAGIE INTERNE EXTÉRIORISÉE :
le sang va s’écouler par le nez (saignement de nez), l’oreille, les yeux. Elle peut correspondre à une fracture du crâne, des os du nez.
Par la bouche, il peut s’agir d’une atteinte des poumons (évacuation lors d’une toux) ou de l’appareil digestif (évacuation par vomissements)

3. HÉMORRAGIE EXTERNE :
présence d’une plaie béante qui laisse échapper une grande quantité de sang surtout si elle est située sur le trajet d’une artère (gicle par saccades).

1. HÉMORRAGIE INTERNE :
dès le moindre doute, allonger la victime sur le dos si elle est encore consciente, en Position Latéral de Sécurité (malaise) si elle est inconsciente, couvrir le sportif et appeler les secours (18, 112, 15).

2. HÉMORRAGIE INTERNE EXTÉRIORISÉE :
Par le nez : saignement de nez.
Par la bouche : mettre le sportif en position demi – assise en cas de crachements de sang, en PLS en cas de vomissements.
Par l’oreille : allonger le sportif sur le côté de l’oreille qui saigne.
Couvrir le sportif et appeler les secours (18, 112, 15).

3. HÉMORRAGIE EXTERNE :
Comprimer :
– directement sur la plaie avec des compresses stériles.
– indirectement par un point de compression dans le cas d’hémorragie très importante. Le point de compression consiste à écraser très fort avec le poing ou le pouce l’artère concernée. Ce point de compression doit être maintenu jusqu’à l’arrivée des secours.

Point de compression sur l’artère humérale.

Il est possible de réaliser un garrot exceptionnellement et uniquement en cas de nécessité absolue. Dans ce cas prendre un vêtement enroulé sur lui-même et serrer le membre sur un point de compression jusqu’à l’arrêt de l’hémorragie. Le laissé apparent. Noter l’heure de mise en place. Couvrir le sportif et appeler les secours (18, 112, 15).

Le conseil futé : prendre des cours de secourisme.

Donner à boire.
Laisser allongé sur le dos un sportif inconscient : mettre le sportif en PLS (malaise).
Desserrer le garrot.

En fonction de la gravité et des consignes du médecin.